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Quand interdit-on le cbd ?

Quand interdit-on le cbd ?

Le marché du cannabidiol ou CBD a connu un franc succès ces dernières années. Ainsi, il est possible de trouver les produits contenant du CBD dans les boutiques spécialisées, les bureaux de tabac et même dans les supermarchés. Les bienfaits du cannabidiol qui ne sont plus à prouver contribuent à rendre ce produit célèbre.

Toutefois, les autorités françaises ont pris la décision d’interdire la consommation de CBD à fumer ainsi que l’absorption de fleurs et de feuilles de cannabis light.

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L’arrêté interdisant la consommation de CBD à fumer ainsi que les feuilles et fleurs de CBD

Le 31 décembre, un arrêté a été communiqué, ce dernier interdit la vente des fleurs ou feuilles brutes de cannabis light ou CBD sous toutes ses formes aux consommateurs. En outre, les feuilles ou fleurs de cannabidiol seules ou mêlé à d’autres ingrédients sont interdites de possession et de consommation.

Cela implique que l’achat et la consommation du cannabis n’ayant pas été transformé légalement est interdit. Le cannabis à fumer tout comme les infusions à base de chanvre sont pris en compte par cette interdiction. Il est interdit de récolter, d’importer et d’exploiter les feuilles et les fleurs de chanvre.

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L’arrêté interdit aussi la vente de plants ainsi que le bouturage. Le texte définit que les agriculteurs actifs au sens de la réglementation européenne et nationale en usage peuvent faire pousser des fleurs et des feuilles de chanvre. En outre, les produits dérivés du chanvre ne peuvent être importés depuis des pays hors de l’Union européenne ou encore exportés hors de l’Union européenne uniquement si des documents certifient leur conformité.

Pourquoi cette décision a-t-elle été prise ?

La France persévère à boycotter le commerce du cannabidiol ou CBD ainsi que ses fleurs qu’elle associe à des narcotiques. Selon la précision apportée par Matignon le 25 mai dernier, la mise en vente des produits de CBD en forme de feuilles ou de fleurs brutes à fumer ou en tisane est prohibée, tout comme les produits qui incorporent du chanvre brut. Cette interdiction est motivée par des raisons d’ordre et de santé publique.

Toujours selon le gouvernement, sans une analyse réalisée sur l’herbe saisie, il est difficile de déterminer si le consommateur dispose du cannabis narcotique, hautement proportionné en THC ou encore du cannabis gouverné par la particule de cannabidiol.

Qu’est-ce que les professionnels du secteur en pensent ?

Les professionnels du secteur du cannabidiol, la pilule est dure à avaler. Le chanvre brut correspond à un marché de plus d’un milliard d’euros, alors que les produits transformés représente moins de la moitié de ce marché.

Toujours selon les professionnels du secteur, la catégorisation de ces produits en tant que « plante à fumer » permet à la fiscalité d’avoisiner les 50%, ce qui constitue une ressource non méprisable pour le gouvernement, tout comme le font déjà les Luxembourgeois et les Belges.

Selon Aurélien Delecroix, le gouvernement se dépouille d’un moyen autoritaire de combattre le trafic et la consommation. En effet, les consommateurs de fleurs de chanvres sont généralement des consommateurs de cannabis qui considèrent ces fleurs comme une solution de sevrage.

En outre, des tests qui permettent de distinguer le cannabis chargé en CBD du cannabis illicite existent déjà sur le marché. Ce type de tests est destiné à l’usage des forces de l’ordre et sont déjà utilisés en Suisse.

Que représente cette loi pour la santé publique ?

Il faut noter que si le marché du CBD est très rentable, il n’est pas particulièrement irréprochable. Un consommateur dépendant au THC qui commence à fumer du CBD change sa consommation de cannabis mais court quand même de risque de mourir d’un cancer du poumon selon Nicolas Authier, président de la Commission des Stupéfiants et Psychotropes de l’ANSM.

Ce qui représente un réel intérêt, selon Nicolas Authier, c’est la mise en place d’une réglementation afin de s’assurer de la qualité des produits mise en vente.

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